En date du 2 novembre 2018, la Préfète du Jura bernois a rendu sa décision concernant l’invalidation du vote du 18 juin 2017 à Moutier. Cette décision est le fruit d’un énorme travail de vérification des faits dénoncés dans de nombreux recours. Elle expose de manière claire et précise, sur près de 90 pages, ce que l’instruction du dossier a mis en évidence, quels sont les principes juridiques applicables et quelles sont les conséquences de ces principes sur la décision à rendre. Or malgré ce travail considérable, depuis le 5 novembre 2018, certaines voix autonomistes, même en charge de fonctions officielles, n’ont eu de cesse de tenir des propos dénigrants, injurieux, disqualifiants à l’encontre de Madame Niederhauser. On lui a prêté une lenteur inadmissible, des accointances, une partialité, une incompétence juridique, une corruption intellectuelle et professionnelle.

Toutes ces voix qui se sont élevées pour hurler avec les hyènes n’ont pourtant pas été capables d’émettre le moindre son au sujet d’éventuelles failles dans la décision préfectorale. Elles n’ont été capables de servir qu’un argumentaire prêt-à-vociférer, fait d’accusations complotistes et d’attaques personnelles. Elles se sont plaintes de la lenteur de la décision, mais ont-elles simplement pris en compte le fait que la procédure pénale, qui paralysait le travail préfectoral, s’est conclue en février 2018, et que la procédure fut ensuite suspendue jusqu’à l’été 2018 en raison du changement d’avocat de la commune et du recours qu’elle a interjeté à ce sujet ? Elles ont crié à l’incompétence juridique, mais ont-elles soulevé le moindre grief motivé et fondé au sujet de l’argumentaire de la décision rendue ? Elles ont enfin brandi de fumeuses théories complotistes, mais ont-elles apporté la moindre preuve, même fugace, de cette accusation ?

La Préfecture est une autorité de justice administrative et ses décisions sont sujettes à recours. Elles sont donc contrôlables par une instance supérieure. C’est le seul constat auquel aurait dû arriver ceux qui ne partageaient pas les conclusions la décision du 2 novembre 2018. Regrettablement, les voix qui se sont élevées ont préféré faire vibrer la corde de la démagogie, du populisme et attaquer avec violence la personne et l’institution qu’elle représente.

Le PLR Jura bernois tient à affirmer avec force son soutien aux institutions et à la Préfète Stéphanie Niederhauser. Il appelle également à ce que l’absurdité et la violence des propos ne se substituent plus jamais aux voies que la démocratie donne à toute personne souhaitant contester l’activité étatique.

Le comité du PLR-Jura bernois